Boire du café et du thé est généralement associé au plaisir de manger. En revanche, le café et le thé sont utilisés comme stimulants, comme psychoanaleptiques. Sur https://antiage.click/fr/welltory-fr en bas de page, vous pouvez télécharger une application de test de stress et mesurer votre niveau de stress actuel. 100 g de café contiennent 25 à 100 mg de caféine. Le thé en contient 15 à 50 mg pour 100 g de boisson. Le thé noir contient légèrement plus de caféine que le thé vert. Contrairement au café, le thé n’a pas d’effet théobrominique.
Action de la caféine
La caféine accélère le métabolisme, la sécrétion et le péristaltisme, augmente la miction, augmente les niveaux de dopamine et d’adrénaline, active le système nerveux central, stimule l’activité cognitive, augmente le tonus musculaire et l’endurance, et améliore l’humeur. Une consommation modérée de café et de thé agit comme un analgésique, soulageant les douleurs musculaires, réduisant le risque de cancer du foie, de diabète, de maladie d’Alzheimer et pouvant soulager la maladie de Parkinson. Pour éviter les effets néfastes sur l’organisme, la dose de caféine autorisée est de 150 à 400 mg par jour.
La consommation de caféine bloque les récepteurs de l’adénosine. Ce blocage procure une sensation de vigueur et une amélioration des performances physiques et mentales. Parmi les inhibiteurs des récepteurs de l’adénosine, on trouve également la théophylline, présente dans le cacao et le chocolat, la matéine (houx du Paraguay), la guaranine (guarana) et d’autres substances similaires. Les molécules d’adénosine, de caféine, de théophylline, etc. sont similaires.
La caféine et les antagonistes des récepteurs de l’adénosine similaires sont présents dans le café, le thé, le cacao, le chocolat chaud, les boissons gazeuses, les boissons énergisantes, les produits contenant du cacao ou du chocolat, les médicaments sans ordonnance, les compléments alimentaires et les produits de nutrition sportive.
Dépendance au café et au thé
D’un point de vue médical, le caféisme est considéré comme une forme de toxicomanie : la caféinophagie. La dépendance à la caféine se caractérise par un syndrome de dépendance mentale et physique au thé et au café contenant de la caféine. En l’absence de dépendance au café, il existe une forme de caféinisme appelée théisme (du latin thea), caractérisée par une dépendance mentale et physique au thé.
Vous devez prêter attention à une dépendance au café ou au thé si vous observez des symptômes tels que : troubles ou détérioration du sommeil et endormissement, insomnie, hypertension artérielle, accélération du rythme cardiaque, peur et anxiété sans raison apparente, irritabilité et confusion mentale, si vous sautez une boisson, si l’anticipation, la préparation ou la consommation de café suscitent des émotions positives intenses, et si le mal de tête disparaît immédiatement après une tasse de café.
Conséquences
Le caféinisme entraîne le développement d’athérosclérose, de tachycardie, d’arythmie, d’hypertension, de troubles digestifs, de nausées, de vomissements, de reflux acides, du syndrome du côlon irritable, d’ulcères d’estomac, de constipation, de diarrhée, de phénomènes hémorroïdaires, de problèmes cardiovasculaires et d’insomnie chronique.
Comme pour la toxicomanie, La dépendance à la caféine et le théisme entraînent un syndrome d’abstinence : nervosité, irritabilité, insomnie, anxiété excessive, indécision, suggestibilité, timidité, méfiance, somnolence, faiblesse, fatigue, lassitude, léthargie, agitation (hyperexcitation), dépression, lenteur et confusion mentales, détérioration de l’attention, maux de tête constants, migraines, vertiges, accélération du rythme cardiaque, nausées, convulsions, tremblements, tremblements et hyperréflexie (contractions musculaires). Le syndrome d’abstinence après l’arrêt de la caféine dure de 2 à 7 jours.