Antinutriments et inhibiteurs

La plupart des céréales, graines, noyaux, noix et légumineuses sèches contiennent des antinutriments qui réduisent la disponibilité des nutriments, ainsi que des inhibiteurs d’enzymes qui inhibent l’activité enzymatique pendant la digestion. Les antinutriments et les inhibiteurs protègent et préservent la salubrité des fruits, céréales, graines, noyaux, noix et haricots jusqu’à leur germination. Ces antinutriments et inhibiteurs sont concentrés en quantités variables dans la graine de chaque plante.

Les inhibiteurs de protéase du soja, des haricots, des pois, des lentilles, des arachides, des graines et des céréales sont classés par ordre décroissant de puissance et de résistance aux températures élevées sur https://antiage.click/fr/antinutrients-fr. Les yeux des pommes de terre crues sont également une sorte de graine et contiennent des antinutriments et des inhibiteurs.

La section sur une bonne nutrition décrit en détail : gluten et lectines, acide oxalique et oxalates, acide phytique et phytates.

Lectines, oxalates, phytates

Ci-dessous, à l’adresse https://antiage.click/fr/antinutrients-fr, nous examinerons les antinutriments et inhibiteurs les plus courants et les plus étudiés.

Les lectines interagissent avec les glucides au niveau cellulaire et peuvent assurer des fonctions réceptrices et immunitaires. Les lectines sont immunotoxiques, neurotoxiques et cytotoxiques. Selon https://antiage.click/fr/gluten-fr et d’autres sources, le corps humain ne peut pas décomposer efficacement les lectines en acides aminés. Lors d’une microperforation des parois intestinales, les lectines (sous forme de molécules protéiques non digérées) et d’autres particules pénètrent dans la circulation sanguine à travers les parois intestinales endommagées et provoquent inflammations et allergies. Les lectines augmentent la viscosité du sang, perturbent le système endocrinien, créent un excès de produits finaux de la glycolyse et peuvent induire l’apoptose. Les lectines sont associées au syndrome de fatigue chronique, au syndrome du côlon irritable, à la maladie de Crohn, à la colite, à la fibromyalgie, à l’arthrite, aux maladies articulaires, aux maladies auto-immunes et à certains types de cancer, comme le cancer du côlon. En interagissant avec les récepteurs de l’insuline, les lectines peuvent imiter l’insuline. Il en résulte un syndrome métabolique et l’obésité. Les lectines sont présentes dans de nombreux végétaux : haricots, lentilles, soja, arachides, graines, maïs, millet, blé, orge, avoine, seigle et autres céréales, produits laitiers (de vaches nourries aux céréales), tomates, pommes de terre, aubergines, poivrons et autres solanacées. Le trempage est une méthode efficace pour réduire la teneur en lectines des produits.

L’acide oxalique et les oxalates lient le calcium, le fer et le magnésium dans l’intestin, empêchant leur absorption et leur utilisation par l’organisme, et les excrètent avec les selles. Les oxalates pénètrent également dans la paroi intestinale et se lient aux cations actifs Ca, Fe et Mg. La fixation d’éléments importants par les oxalates dans l’organisme provoque le dépôt de calculs rénaux, de sels dans les articulations et d’autres organes, ainsi qu’une carence en minéraux. Déposés dans les reins sous forme de formations solides de forme indéfinie, à la surface irrégulière et en pointes, les oxalates ont une taille comprise entre un millimètre et cinquante millimètres, voire plus. Dans la nature, l’acide oxalique et les oxalates sont présents dans l’oseille, les épinards, la rhubarbe, le sarrasin, le quinoa, le poivre noir, le persil, les graines de pavot, la betterave sucrière, le cacao, le chocolat, le thé, les haricots, de nombreuses graines, les noix, les baies et d’autres plantes comestibles. L’apport simultané de doses importantes de calcium neutralise l’acide oxalique et les oxalates. L’oxalate de calcium est éliminé dans le tube digestif et éliminé de l’organisme avec les selles, ce qui réduit l’absorption d’oxalates par l’organisme de plus de 90 %. Selon https://antiage.click/fr/oxalates-fr, en cas d’excès d’oxalates dans l’organisme, il est recommandé de commencer immédiatement à prendre du citrate de calcium pendant les repas. Ce médicament libère facilement le calcium dans les intestins, ce qui permet de fixer l’excès d’oxalates et de les éliminer de l’organisme avec les selles.

Image: antinutrients and inhibitors

L’acide phytique et les phytates entravent l’absorption du fer, du zinc, du magnésium, du calcium, du phosphore et d’autres minéraux. Les céréales, les légumineuses, les noix et les graines en contiennent une quantité maximale. Le riz et le son non transformés en contiennent une quantité maximale. Lors du trempage, de la germination ou de la fermentation des céréales, graines, haricots, amandes et noix, les phytates sont neutralisés en grande partie, mais pas complètement.

Les inhibiteurs de protéase empêchent l’absorption des protéines en inhibant les enzymes digestives, supprimant ainsi leur activité. Une prédominance importante de céréales, de légumineuses et de graines riches en inhibiteurs de protéase dans l’alimentation entraîne une absorption insuffisante des protéines, des troubles digestifs et des maladies auto-immunes.

Les saponines sont présentes dans l’enveloppe de certaines légumineuses (pois chiches, soja, quinoa, etc.). Elles ont un goût amer caractéristique. Les saponines, en quantité excessive, irritent l’estomac et les intestins et réduisent l’absorption des minéraux. À petites doses, elles renforcent le système immunitaire et réduisent le risque de développer des tumeurs cancéreuses.

Les haricots (les haricots rouges en contiennent dix fois plus) contiennent de la phytohémagglutinine, une protéine qui augmente la perméabilité des membranes cellulaires aux substances nocives et aux poisons.

L’avidine est une protéine présente dans le blanc d’œuf cru. Cet antinutriment empêche l’organisme d’absorber certaines vitamines, notamment les vitamines H et B8. Il est donc conseillé de consommer les œufs cuits.

En grande quantité, les tanins et tanins similaires irritent le tractus gastro-intestinal, perturbent le fonctionnement des reins et du foie et provoquent des allergies. Ces polyphénols antioxydants réduisent l’absorption des nutriments et interfèrent avec l’assimilation des micro et macroéléments. L’absorption du fer, du manganèse, du calcium et des vitamines B1 et B12 est particulièrement réduite. Les tanins sont présents dans le thé, le café, le cacao, le vin, les fruits, les noix, les céréales, les fromages, la viande transformée et le poisson cru. À petites doses, les tanins soulagent les troubles intestinaux, les dysbactérioses et la diarrhée, ont un effet bactéricide et anti-inflammatoire sur les muqueuses et les plaies, et contribuent à purifier l’organisme.

Une consommation excessive d’huiles végétales détruit la vitamine E. L’ascorbate oxydase présente dans les concombres, les courgettes et les potirons détruit activement la vitamine C. La linatine présente dans les graines de lin, les champignons et les légumineuses lie la vitamine B6. La niacine présente dans le maïs neutralise la vitamine PP. Le soufre présent dans les pêches, les poires, le chou, les radis et autres crucifères détruit l’iode.

Poisons présents dans les plantes

Il existe plusieurs milliers de plantes toxiques. Sur https://antiage.click/fr/antinutrients-fr, nous soulignons que le danger des toxines réside dans leur capacité à s’accumuler dans l’organisme.

Ceux qui ne fument pas et mènent une vie saine ignorent souvent qu’ils consomment de la nicotine avec leurs aliments. On trouve de la nicotine dans les pommes de terre, les aubergines, le chou-fleur, les tomates rouges et vertes, ainsi que dans certains autres légumes. Dans les tomates vertes et le concentré de tomates, la concentration en nicotine est de 40 à 50 ng/g. Ainsi, la consommation de quelques tomates vertes peut entraîner des effets du tabagisme passif.

Les pesticides sont utilisés non seulement pour lutter contre les parasites, mais aussi comme régulateurs de croissance pour les plantes, les animaux, les champignons et les micro-organismes. Ils pénètrent dans tous les tissus des plantes, mais aussi des animaux. La probabilité d’une teneur élevée en pesticides est plus élevée dans des produits tels que les fraises, les épinards, le céleri, les tomates, les poivrons, les nectarines, les pêches, les pommes et les raisins. Les plus faibles concentrations de pesticides se trouvent dans l’avocat, l’ananas, le pamplemousse, la mangue, le kiwi, le chou, le chou-fleur et l’oignon. En cas d’utilisation prolongée, les pesticides s’accumulent dans l’organisme et ont des effets cancérigènes, allergènes, immunotoxiques, neurotoxiques, mutagènes et autres effets nocifs.

Les cyanures sont des sels d’acide cyanhydrique qui bloquent la respiration. Les sources de cyanure (amygdaline) sont les amandes amères, les cerises, les abricots, les pêches, les prunes, les poires et les noyaux de pommes.

La solanine est un alcaloïde produit par toutes les plantes de la famille des solanacées, y compris la pomme de terre. Dans l’organisme humain, la solanine provoque des douleurs abdominales et des indigestions, de la fièvre, des étourdissements, des maux de tête et même de la confusion. On la trouve dans les tubercules de pomme de terre verte.

La théobromine est présente dans le cacao, le chocolat et le cola. La consommation de grandes quantités de cet alcaloïde dans le chocolat noir peut provoquer des nausées, des vomissements, des diarrhées, des troubles du rythme cardiaque et des convulsions.

L’urushiol est présent dans les graines de cajou. La myristicine, présente dans la noix de muscade, le persil et l’aneth, inhibe le système nerveux central, provoquant transpiration, vertiges et maux de tête. Le radis produit une huile essentielle contenant du soufre et une substance toxique appelée glycoside, qui lui confère un goût et une odeur spécifiques.

Régime alimentaire pour réduire les antinutriments

En petites quantités, les antinutriments ne sont pas nocifs pour l’organisme, mais même utiles. Poison et médicament sont souvent synonymes : tout est une question de dosage. N’importe quel régime alimentaire équilibré peut servir de base, par exemple méditerranéen, avec une grande variété de produits naturels, frais et sains. Si nécessaire, il est conseillé de recourir au trempage, à la germination, à la fermentation ou au traitement thermique. Dans la mesure du possible, les légumes et les fruits doivent être consommés crus.

Une alimentation variée et équilibrée, excluant les produits nocifs et apportant un apport suffisant en calories, protéines, lipides et glucides, peut inclure une large gamme d’aliments d’origine végétale et animale dans le régime alimentaire hebdomadaire.

1. Protéines animales (œufs, volaille, viande, abats, bouillons, fruits de mer, poisson, caviar, foie de morue et autres abats de poisson) et protéines végétales (céréales, légumineuses, fruits à coque, tagètes) d’origine.

2. Matières grasses dans le bon rapport (monoinsaturées, polyinsaturées et saturées, oméga 3 et 6) : huile d’olive, huile de lin, autres huiles végétales extra vierges fraîches, huile de poisson, saindoux, crème fraîche, Fromage à pâte dure, fromage blanc, autres fromages naturels, autres produits laitiers gras.

3. Glucides, avec une prédominance de glucides complexes, ainsi que fibres en quantité optimale : pain de seigle fermenté, céréales, légumineuses, noix, graines, légumes et fruits cuits et frais, fruits secs, légumes verts, herbes, légumes, racines.

4. Les sodas sucrés, les boissons énergisantes et les jus industriels peuvent être remplacés par des boissons fermentées maison : kvas, jus de fruits, vin.

5. Les produits laitiers sont utiles pour beaucoup : lait caillé, kéfir, ayran, yaourt, crème fraîche, beurre, autres produits laitiers naturels, fromage blanc, fromage frais, fromage à pâte dure, autres fromages naturels. La réaction à la caséine A1 de certains types de lait de vache est souvent confondue avec une intolérance au lactose. Pour le diagnostic, il est conseillé de privilégier les produits laitiers de chèvre, de brebis et de bufflonne.

Les apports journaliers recommandés en calories, protéines, lipides et glucides pour une personne en bonne santé ayant une alimentation variée et équilibrée permettent de limiter la consommation d’aliments riches en antinutriments. Une attention particulière, voire une approche spécifique, est requise pour l’alimentation des patients souffrant de maladies du tractus gastro-intestinal, du système endocrinien et d’autres pathologies, ainsi que pour les végétaliens et les crudivores. Pour faire le premier pas vers une alimentation équilibrée, nous recommandons de télécharger FatSecret sur mobile.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *